Le membre indépendant de l'Assemblée nationale, Bakary K. Badjie, a annoncé sa candidature à l'élection présidentielle gambienne de 2026, en se concentrant sur la lutte contre la corruption et pour résoudre les défis nationaux urgents, notamment le chômage et l'injustice, tout en appelant à l'unité et à la direction transformatrice pour stimuler les progrès.
Le membre indépendant de l'Assemblée nationale Bakary K. Badjie déclare une offre pour la présidence gambienne de 2026, invoquant un besoin urgent de leadership transformateur pour relever la corruption, le chômage et l'insécurité, mettant l'accent sur l'unité et la participation des jeunes à relever les défis nationaux.
L'indice de perception de la corruption 2024 de Transparency International révèle que la Gambie obtient un score de 38, se classant au 96e rang mondial, tandis que le Sénégal se classe au 69e rang. Les niveaux de corruption mondiaux restent élevés, l'Afrique subsaharienne obtenant le score le plus bas, soit 33. Les Seychelles et le Cap-Vert figurent parmi les pays les plus performants.
L'Indice de perception de la corruption 2024 de Transparency International classe la Gambie au 98e rang mondial avec un score de 37, ce qui indique des problèmes de corruption persistants. Le Sénégal voisin s'en sort mieux avec un score de 43, à la 70e place, tandis que la Guinée-Bissau est confrontée à des problèmes de corruption historiques.
La Gambie se classe à la 96e place dans l'Indice de perception de la corruption 2024 avec un score de 38, confrontée à des défis persistants, tandis que le Sénégal se classe 69e avec un score de 45. La lutte mondiale contre la corruption reste difficile, la plupart des pays obtenant un score inférieur à 50.
La Gambie s’est améliorée à la 96e place dans l’Indice de perception de la corruption 2024 avec un score de 38, tandis que le Sénégal se classe 69e avec un score de 45. Malgré les progrès, les niveaux de corruption mondiaux restent stagnants, affectant les droits de l’homme et les efforts de développement.
Malgré les preuves croissantes et les rapports accablants de l'auditeur général, le gouvernement a manifesté peu d'intérêt pour la responsabilité, le président Barrow lui rejetant les rapports d'audit comme «juste une opinion». Le gouvernement Barrow ne prendra aucune mesure sérieuse pour lutter contre la corruption, mais un gouvernement UDP prendra des mesures urgentes pour restaurer la responsabilité et reconstruire la confiance du public. La corruption en Gambie sous le gouvernement du président Adama Barrow a atteint des niveaux alarmants, tous les secteurs et ministère affectés.
Le Dr Cherno Barry, ancien secretaire permanent au ministère de la Santé et actuel directeur adjoint du secrétariat permanent sénégalo-gambien, a témoigné dans le procès pour crimes économiques intenté contre trois responsables de la santé en Gambie. Les accusés, PS Muhammadou Lamin Jaiteh, Balla Kandeh et Omar Malleh Ceesay, sont accusés de 18 chefs d'accusation, notamment de crimes économiques, de faux, de corruption et de vol liés au programme national de lutte contre le paludisme du Fonds mondial financé par la Fondation Gates. L'affaire devrait se poursuivre le 5 mars.
L'accord de concession entre le gouvernement de Gambie et la société turque Albayrak concernant la gestion du port maritime de Banjul et le développement d'un port en eau profonde à Sanyang a été entaché d'irrégularités, selon une enquête menée par The Alkamba Times. Le rapport soulève des préoccupations quant au processus d'appel d'offres, aux qualifications d'Albayrak et à la prise de décision du gouvernement, avec des allégations selon lesquelles le contrat aurait été attribué malgré le fait qu'Albayrak ne remplissait pas toutes les conditions de l'appel d'offres. L'enquête révèle également des conflits financiers et de gestion au sein du Consortium Albayrak-Negmar, ainsi que des allégations de corruption et de mauvaise gestion lors d'engagements passés d'Albayrak dans d'autres pays africains.
Un audit a révélé que le directeur général de la Société gambienne de sécurité sociale et de financement du logement (SSHFC) avait approuvé un prêt de 9,8 millions d'euros destiné au gouvernement pour l'achat de bus sans l'approbation du conseil d'administration. Le Comité des entreprises publiques de l'Assemblée nationale a découvert cette irrégularité lors d'un examen du rapport d'activité 2022 de la société et des états financiers audités. Il a été demandé à la SSHFC de rectifier ses procédures internes avant que le rapport ne puisse être accepté.
Le directeur général du GPPC, Momodou Ceesay, nie les allégations de mauvaise gestion financière et affirme que l'institution a été régulièrement auditée, les audits de 2021 et 2022 étant déjà terminés et celui de 2023 étant en cours. Il a également réfuté les allégations selon lesquelles la machine d'impression de cahiers d'exercices bioclimatiques de 50 millions de dalasis était trop chère et ne fonctionnait pas, affirmant qu'elle avait fait l'objet de procédures d'approvisionnement appropriées et qu'elle était actuellement utilisée.