Le People's Progressive Party (PPP), autrefois une force politique influente en Gambie, est confronté à des conflits internes et à une perte d'influence. Une faction du parti a contesté les résultats des élections à la direction qui se sont tenues en décembre, dénonçant des violations constitutionnelles de la part de certains candidats. Uthman Jeng, représentant de la faction dissidente, a souligné l'importance de l'intégrité constitutionnelle et de l'équité dans le processus électoral.
Le Parti populaire progressiste (PPP), autrefois une entité politique importante durant l'administration Jawara en Gambie, fait actuellement face à des conflits internes et à un déclin de son influence. Une faction au sein du parti a contesté la direction élue au congrès de décembre, invoquant des violations constitutionnelles. Uthman Jeng, représentant de la faction, a insisté sur l'importance de l'intégrité constitutionnelle et de l'équité dans le processus électoral, déclarant que la faction ne contestait pas les résultats des élections, mais soulignait les violations constitutionnelles.
La Gambie a lancé un nouveau magazine juridique intitulé « JUSTICE : Que règne la justice, même si les cieux viennent à tomber », qui vise à promouvoir le discours juridique, la transparence et la responsabilité. Le magazine, fondé par l'éminent juriste FaFa Edrissa M'Bai, servira de plateforme aux praticiens du droit, aux universitaires et aux étudiants pour discuter de questions juridiques urgentes. L'édition inaugurale explore divers sujets, notamment le développement constitutionnel, le rôle du pouvoir judiciaire dans la sauvegarde de la démocratie et la justice de genre.
L'homme d'affaires et leader de l'opposition sénégalais, Bougane Guèye, a annoncé son intention d'investir 25 millions de dollars en Gambie, à la suite d'une réunion avec le président Adama Barrow. L'investissement sera consacré à plusieurs secteurs stratégiques, notamment les médias, l'ingénierie informatique et l'agroalimentaire. Cette annonce intervient alors que les activités politiques de Guèye se sont calmées, alimentant les spéculations sur un possible recentrage vers les affaires.
La commission des entreprises publiques (PEC) de l'Assemblée nationale de Gambie a décidé d'interroger le bureau du vice-président et le ministère des Finances au sujet des 9,8 millions d'euros dépensés pour 70 bus destinés à la Gambia Transport Service Company (GTSC). Cette décision fait suite à des discussions avec la Social Security and Housing Finance Corporation (SSHFC) et la GTSC au sujet des dépenses non remboursées. Le gouvernement avait initialement ordonné l'achat de 50 bus, auxquels il a ensuite ajouté 20 autres, avec la promesse de rembourser l'argent, une promesse qui n'a pas encore été tenue.
Le ministre gambien de la Justice, Dawda Jallow, et sa conseillère, Ida Persson, ont discuté du programme de justice transitionnelle du pays sur West Coast Radio, soulignant les mesures correctives plus vastes entreprises par l'État. Le programme, qui comprend la Commission vérité, réconciliation et réparations (CVRR), fait partie d'une stratégie visant à relever les défis systémiques qui affectent la nation depuis plus de deux décennies. Malgré les critiques et les allégations de carences procédurales, le ministère de la Justice continue de donner la priorité à la légalité, à l'équité et à la rigueur procédurale pour relever les défis historiques complexes de la nation.
Essa Bokarr Sey, ancien ambassadeur et directeur général adjoint du Secrétariat de l'OCI en Gambie, a publiquement déclaré son opposition à un troisième mandat du président en exercice, Adama Barrow. Sey, qui était auparavant ambassadeur de Gambie à Taiwan et aux États-Unis, a fait part de ses inquiétudes quant aux manipulations des limites de mandat et à l'altération de la constitution, qui sont des causes majeures de conflit et d'instabilité politique en Afrique de l'Ouest.
L'accord de concession entre le gouvernement de Gambie et la société turque Albayrak concernant la gestion du port maritime de Banjul et le développement d'un port en eau profonde à Sanyang a été entaché d'irrégularités, selon une enquête menée par The Alkamba Times. Le rapport soulève des préoccupations quant au processus d'appel d'offres, aux qualifications d'Albayrak et à la prise de décision du gouvernement, avec des allégations selon lesquelles le contrat aurait été attribué malgré le fait qu'Albayrak ne remplissait pas toutes les conditions de l'appel d'offres. L'enquête révèle également des conflits financiers et de gestion au sein du Consortium Albayrak-Negmar, ainsi que des allégations de corruption et de mauvaise gestion lors d'engagements passés d'Albayrak dans d'autres pays africains.
Mohammed BS Jallow, vice-président de la Gambie, a représenté son pays au Sommet des chefs d'État africains sur l'énergie, au cours duquel il a souligné l'importance de l'énergie dans le développement national et l'autonomisation économique. Dans son discours, il a réaffirmé l'engagement de la Gambie à étendre l'accès à l'électricité, visant à fournir de l'électricité à 90 % de sa population d'ici à juin 2025 et à parvenir à un accès universel à l'électricité d'ici à la fin de 2025. Le sommet, organisé par l'Union africaine, la Banque mondiale et la Banque africaine de développement, a cherché à élaborer des stratégies pour parvenir à un accès universel à l'électricité pour plus de 300 millions de personnes en Afrique.
Après la saison des pluies, des régions gambiennes telles que Banni, Limbambulu Yamadou, Sami Koto, Basse, Sandu et Jimara ont été victimes de graves inondations, endommageant les exploitations agricoles, les maisons et les commerces. Malgré que plusieurs mois se soient écoulés, aucune aide gouvernementale n'a été apportée aux victimes. Le média Foroyaa prévoit de contacter l'Agence nationale de gestion des catastrophes (NDMA) pour s'enquérir de ses projets concernant les personnes touchées.